Une jeune femme et deux hommes ont été surpris, dans la nuit de jeudi à vendredi, en train de procéder à des « livraisons » illicites à la maison d’arrêt Bonne Nouvelle de Rouen grâce à un drone.
La tentative de livraison clandestine a été stoppée nette peu avant 2 heures du matin. Alertés par la présence d’un drone survolant la prison Bonne Nouvelle à Rouen, les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) ont mis en place une surveillance discrète afin de remonter jusqu’au point de décollage de l’appareil.
Suivis à la trace grâce au drone
L’appareil a conduit les forces de l’ordre vers le square Gaillard-LOiselet situé à une extrémité de la rue de Barcelone, de l'autre côté du boulevard de l'Europe. À leur arrivée, les policiers en civil ont aperçu un individu qui tentait de s’enfuir. L’homme a été rapidement arrêté, en même temps que deux autres suspects soupçonnés d'être des complices : une jeune femme et un autre homme.
Téléphones, cordelette et mortiers saisis
Lors de l’interpellation, la femme, âgée de 23 ans, tenait un téléphone portable et la télécommande servant à piloter le drone. Sur les deux hommes, âgés de 17 et 21 ans, les policiers ont découvert une bobine de cordelette — destinée à parachuter les colis dans l’enceinte de la prison —, un sachet de produits stupéfiants, des batteries de secours pour drone, deux téléphones conditionnés probablement destinés à des détenus, ainsi qu’un carton rempli de mortiers d’artifice.
Les suspects en garde à vue
Les trois individus ont été placés en garde à vue à l’hôtel de police de Rouen. L’ensemble du matériel a été saisi pour les besoins de l'enquête. Les investigations se poursuivent pour déterminer l’ampleur du trafic et d’éventuelles complicités à l’intérieur de l’établissement pénitentiaire.