Ils auraient voulu se venger de la mise en fourrière d’une motocross : quatre jeunes hommes sont désormais mis en examen pour avoir incendié la mairie de Grand-Couronne, en septembre dernier.
Dans la nuit du 15 au 16 septembre 2025, un incendie s’est déclaré dans le hall d’entrée de la mairie de Grand-Couronne, près de Rouen. Le feu, rapidement maîtrisé par les pompiers, a néanmoins causé d’importants dégâts. Une porte avait été fracturée et deux foyers distincts de départ de feu ont été relevés, conduisant les enquêteurs à privilégier sans attendre la piste criminelle:.
Une vengeance après une mise en fourrière
L’enquête a été confiée au service interdépartemental de police judiciaire (SIPJ) de Rouen et menée par la direction de la criminalité organisée et spécialisée et la division de la criminalité territoriale. Grâce à des vidéosurveillances, des écoutes, des surveillances et techniques spéciales, les policiers sont remontés jusqu’aux auteurs présumés. Il s’agit d’un groupe de jeunes bien organisé, animé par un mobile de vengeance. Quelques heures avant l’incendie, une motocross circulant illégalement avait été saisie par la police municipale. L’un des mis en cause, propriétaire du deux-roues, aurait voulu se “venger”.
Selon les éléments de l’enquête, deux hommes gantés, encagoulés et munis de bidons d’essence auraient pénétré dans la mairie pour y mettre le feu, aidés de deux complices restés au volant d’un véhicule utilisé pour se rendre à une station-service, où les bidons avaient été remplis peu avant les faits, détaille Pierre Gérard, procureur adjoint de Rouen dans un communiqué publié ce dimanche soir.
Selon les éléments de l’enquête, deux hommes gantés, encagoulés et munis de bidons d’essence auraient pénétré dans la mairie pour y mettre le feu, aidés de deux complices restés au volant d’un véhicule utilisé pour se rendre à une station-service, où les bidons avaient été remplis peu avant les faits, détaille Pierre Gérard, procureur adjoint de Rouen dans un communiqué publié ce dimanche soir.
Cinq interpellations, quatre incarcérations
Les premières interpellations ont eu lieu le 29 octobre à Grand-Couronne et dans la région lyonnaise. Un sixième suspect a été arrêté dans la foulée. À l’issue des gardes à vue, deux d’entre eux ont été remis en liberté. Les quatre autres ont été présentés au parquet de Rouen ce dimanche 2 novembre, puis mis en examen dans la soirée pour dégradation par incendie en raison de la qualité de personne chargée d’une mission de service public, un crime passible de 20 ans de réclusion.
Trois des mis en cause ont été placés en détention provisoire. Le quatrième, âgé de 16 ans au moment des faits, est placé sous contrôle judiciaire, avec obligation de séjourner dans un établissement spécialisé hors du département. Parmi eux, deux étaient déjà connus de la justice, les deux autres (mineurs) étaient jusqu’alors inconnus des services:
Trois des mis en cause ont été placés en détention provisoire. Le quatrième, âgé de 16 ans au moment des faits, est placé sous contrôle judiciaire, avec obligation de séjourner dans un établissement spécialisé hors du département. Parmi eux, deux étaient déjà connus de la justice, les deux autres (mineurs) étaient jusqu’alors inconnus des services: