Un homme de 30 ans a été condamné en comparution immédiate après la découverte de milliers de fichiers pédopornographiques sur son matériel informatique. L’enquête des policiers de Sartrouville (Yvelines) a mis aussi au jour des atteintes à l’intimité de la vie privée de ses ex-compagnes.
L’affaire débute par une démarche inhabituelle. Le colocataire du mis en cause se présente au commissariat de Sartrouville pour signaler la présence, sur l’ordinateur de ce dernier, de vidéos à caractère pédopornographique. Avec deux amies, anciennes compagnes du suspect, il avait tenté de supprimer des vidéos intimes les concernant, découvertes lors de recherches dans l’ordinateur.
En fouillant les dossiers, les trois proches tombent alors sur des contenus impliquant des mineurs. Les deux ex-compagnes déposent plainte dans la foulée.
En fouillant les dossiers, les trois proches tombent alors sur des contenus impliquant des mineurs. Les deux ex-compagnes déposent plainte dans la foulée.
Plus de 4 500 vidéos découvertes
Le groupe des violences aux personnes procède à une perquisition au domicile du suspect. Plusieurs supports numériques sont saisis et confiés à l’OFAC 78 pour expertise. L’analyse révèle un volume considérable : plus de 4 500 vidéos, de nombreuses images pédopornographiques ainsi que des récits de même nature.
À l’issue des investigations, le trentenaire est interpellé et placé en garde à vue. Lors de son audition, il conteste les faits d’atteinte à l’intimité de la vie privée, assurant que les vidéos intimes auraient été réalisées avec le consentement des intéressées. En revanche, il reconnaît l’ensemble des faits liés aux contenus pédopornographiques, évoquant un « Diogène numérique » et affirmant avoir conservé ces fichiers depuis de nombreuses années.
À l’issue des investigations, le trentenaire est interpellé et placé en garde à vue. Lors de son audition, il conteste les faits d’atteinte à l’intimité de la vie privée, assurant que les vidéos intimes auraient été réalisées avec le consentement des intéressées. En revanche, il reconnaît l’ensemble des faits liés aux contenus pédopornographiques, évoquant un « Diogène numérique » et affirmant avoir conservé ces fichiers depuis de nombreuses années.
Trois ans de prison dont deux avec sursis
Présenté en comparution immédiate, l’homme est condamné à trois ans d’emprisonnement, dont deux ans assortis d’un sursis probatoire renforcé pendant trois ans. Le tribunal assortit la peine de plusieurs obligations : travail ou formation, suivi psychologique et psychiatrique, et remboursement des sommes dues au Trésor public. L’exécution provisoire est ordonnée.
Le prévenu fait également l’objet d’une interdiction définitive d’exercer toute activité professionnelle ou bénévole impliquant un contact habituel avec des mineurs, de l’inscription au FIJAIS, ainsi que de la confiscation de l’ensemble des biens numériques saisis.
Le mis en cause, âgé de 30 ans, réside à Saint-Sauveur-sur-École, en Seine-et-Marne.
Le prévenu fait également l’objet d’une interdiction définitive d’exercer toute activité professionnelle ou bénévole impliquant un contact habituel avec des mineurs, de l’inscription au FIJAIS, ainsi que de la confiscation de l’ensemble des biens numériques saisis.
Le mis en cause, âgé de 30 ans, réside à Saint-Sauveur-sur-École, en Seine-et-Marne.