Huit individus ont été placés en garde à vue après des dégradations en réunion sur plusieurs véhicules, cette nuit du 14 au 15 juillet à Poissy (Yvelines). L’intervention de la police a nécessité l’usage de lacrymogène.
Vers 3 h 15, ce mardi 15 juillet, plusieurs appels au 17 ont alerté les forces de l’ordre sur la présence d’un groupe d’individus casqués, armés de bâtons, en train de s’en prendre violemment à un véhicule en circulation ainsi qu’à d’autres en stationnement, avenue de la Maladrerie, dans le quartier de Beauregard à Poissy (Yvelines). À l'arrivée des policiers les auteurs avaient pris la fuite.
Six véhicules endommagés et des victimes peu coopératives
Sur place, les policiers ont constaté la présence de trois personnes à bord d’un véhicule dégradé, sans que celles-ci fassent preuve de réelle coopération avec les enquêteurs. L’origine des violences semble liée à un différend entre jeunes des communes voisines de Poissy et Carrières-sous-Poissy, analyse une source proche de l'enquête, qui évoque une expédition punitive.
Les recherches entreprises dans le secteur ont rapidement permis de localiser un groupe de huit jeunes hommes, suspectés d’être impliqués. Ils ont été interpellés puis placés en garde à vue. Au total, six véhicules ont été endommagés.
Les recherches entreprises dans le secteur ont rapidement permis de localiser un groupe de huit jeunes hommes, suspectés d’être impliqués. Ils ont été interpellés puis placés en garde à vue. Au total, six véhicules ont été endommagés.
Les policiers pris à partie par une vingtaine d'individus
Lors de l’opération, un équipage de la Brigade anticriminalité (BAC), venu en renfort, a été violemment pris à partie par une vingtaine d’individus. Les policiers ont dû faire usage d’un armement collectif (gaz lacrymogène) pour se dégager.
Parmi les huit interpellés, quatre - 1 mineur de 17 ans et trois majeurs de 19, 22 et 23 ans — sont connus des services de police et inscrits au fichier du traitement des antécédents judiciaires. Les quatre autres (âgés de 18 à 21 ans) sont inconnus de la police et de la justice.
Tous ont été placés en garde à vue.
Parmi les huit interpellés, quatre - 1 mineur de 17 ans et trois majeurs de 19, 22 et 23 ans — sont connus des services de police et inscrits au fichier du traitement des antécédents judiciaires. Les quatre autres (âgés de 18 à 21 ans) sont inconnus de la police et de la justice.
Tous ont été placés en garde à vue.