Un nuage toxique simulé, des sirènes activées, le pont de Brotonne fermé : la préfecture de Seine-Maritime organise, jeudi 12 juin, un exercice de sécurité civile à grande échelle autour du site Seveso de Revima. Objectif : tester les dispositifs de protection de la population.
Jeudi 12 juin 2025, la préfecture de la Seine-Maritime pilotera un important exercice de sécurité civile à Rives-en-Seine. Cet entraînement, prévu par le plan particulier d’intervention (PPI) du site industriel Revima, classé Seveso seuil haut, visera à tester la capacité de réponse des autorités et des services de secours face à un accident industriel simulé impliquant un nuage toxique.
L’exercice s’inscrit dans le cadre de la réglementation sur la sécurité civile et a été déclenché suite à l’approbation du nouveau PPI par le préfet en janvier dernier. Il mobilisera un large éventail d’acteurs institutionnels, de secours, de collectivités locales et de partenaires industriels.
L’exercice s’inscrit dans le cadre de la réglementation sur la sécurité civile et a été déclenché suite à l’approbation du nouveau PPI par le préfet en janvier dernier. Il mobilisera un large éventail d’acteurs institutionnels, de secours, de collectivités locales et de partenaires industriels.
Une alerte réelle, une menace simulée
Le scénario prévoit une série d’incidents industriels conduisant à une émission toxique dans un rayon de 2,8 km. Cinq communes sont potentiellement concernées : Rives-en-Seine, Arelaune-en-Seine, Maulévrier-Sainte-Gertrude, Notre-Dame-de-Bliquetuit et Saint-Arnoult. L’agglomération Caux-Seine-Agglo est également impliquée dans le dispositif.
Trois objectifs ont été fixés : tester l’alerte de la population via les sirènes et le système FR-Alert ; évaluer la coordination entre les plans d’urgence de l’industriel (POI) et les autorités (PPI) et enfin vérifier les mesures de confinement, dont la fermeture automatique du pont de Brotonne, seul dispositif réellement activé pendant l’exercice.
Trois objectifs ont été fixés : tester l’alerte de la population via les sirènes et le système FR-Alert ; évaluer la coordination entre les plans d’urgence de l’industriel (POI) et les autorités (PPI) et enfin vérifier les mesures de confinement, dont la fermeture automatique du pont de Brotonne, seul dispositif réellement activé pendant l’exercice.
FR-Alert activé pour la cinquième fois dans le département
Le système d’alerte FR-Alert, activé en conditions réelles, enverra deux messages aux téléphones portables situés dans la zone simulée de danger : un premier message d’alerte avec des consignes de sécurité à suivre, puis un message de fin d’alerte une fois l’exercice terminé.
Cette technologie repose sur deux canaux : le cell broadcast (alertes visibles et sonores sur tous les téléphones récents, même en veille) et les SMS géolocalisés pour les appareils plus anciens. L’outil est conçu pour fonctionner même de nuit, sans application préalable.
Parmi les acteurs mobilisés : la préfecture, le SDIS76 (pompiers), la gendarmerie, le Samu, la DREAL, la Direction des territoires et de la mer, les communes concernées, les entreprises Revima et Collet SAS, mais aussi l’Éducation nationale (pour tester les PPMS dans les écoles), ATMO Normandie (qualité de l’air) et la Délégation militaire départementale.
Cette technologie repose sur deux canaux : le cell broadcast (alertes visibles et sonores sur tous les téléphones récents, même en veille) et les SMS géolocalisés pour les appareils plus anciens. L’outil est conçu pour fonctionner même de nuit, sans application préalable.
Parmi les acteurs mobilisés : la préfecture, le SDIS76 (pompiers), la gendarmerie, le Samu, la DREAL, la Direction des territoires et de la mer, les communes concernées, les entreprises Revima et Collet SAS, mais aussi l’Éducation nationale (pour tester les PPMS dans les écoles), ATMO Normandie (qualité de l’air) et la Délégation militaire départementale.
Anticiper les risques
Le plan particulier d’intervention est une mesure réglementaire obligatoire pour les sites industriels à haut risque. Il permet de prévoir les mesures d’urgence, de coordonner les secours et d’alerter les riverains en cas d’accident dont les effets dépassent les limites du site.
Ce test grandeur nature vise à garantir une réponse efficace en cas d’événement réel et à renforcer la culture du risque dans les territoires concernés.
Ce test grandeur nature vise à garantir une réponse efficace en cas d’événement réel et à renforcer la culture du risque dans les territoires concernés.