Le Havre : permis invalide, insultes aux policiers et dépistage positif aux stupéfiants

Le jeudi 06 novembre 2025 à 12:03

Un automobiliste a été placé en garde à vue hier soir au commissariat du Havre. L'homme, positif aux stupéfiants, conduisait dangereusement avec un permis annulé. Un de ses passagers a été également interpellé pour outrages.

Un équipage de police a procédé à une double interpellation hier mercredi en début de soirée, dans le quartier de Caucriauville, au Havre, après le contrôle d’un véhicule roulant à vive allure à proximité de passages piétons.

Il est 18h30, quand les policiers du Havre en patrouille de sécurisation remarquent une Renault Clio circulant à vitesse excessive,  et sans prendre de précautions à l'approche d’intersections potentiellement fréquentées par des piétons. Ils décident alors d’intercepter le véhicule pour contrôler son conducteur.

Plus de points sur le permis

L'automobiliste s’arrête sans difficulté. Il affirme ne pas avoir de papiers sur lui, mais décline une identité : 33 ans, domicilié au Havre. La vérification au fichier de police confirme ses dires… mais révèle que l’individu ne devrait en aucun cas se trouver au volant : son permis est invalide pour solde de points nul.

Il est immédiatement interpellé pour conduite malgré l’annulation administrative du permis de conduire. À bord du véhicule, plusieurs passagers sont présents. L’un d’eux, installé à l’arrière, se montre particulièrement virulent : âgé de 28 ans et domicilié à Harfleur, il profère des insultes et menaces à l’encontre des gardiens de la paix.

Lui aussi est interpellé, cette fois pour « menace de crime ou de délit sur personne dépositaire de l’autorité publique ».

Le véhicule, qui appartient à une femme (non identifiée comme victime ou plaignante), est placé en fourrière.

Positif à la cocaïne et au THC

De retour au commissariat, les deux interpellés sont entendus. Le conducteur est soumis à un dépistage salivaire de stupéfiants. Le test se révèle positif au cannabis et à la cocaïne. S’il reconnaît avoir fumé du cannabis, il nie toute consommation de cocaïne. Il refuse donc la confirmation salivaire, et demande un prélèvement sanguin, qui est effectué.

Les suites judiciaires dépendront notamment du résultat de cette analyse biologique.