La victime âgée de 40 ans a été violemment agressée à coups de pied au visage par trois inconnus devant la maternité du CHU Charles-Nicolle, à Rouen. Un homme et deux jeunes femmes ont été interpellés.
Les faits se sont déroulés dans la nuit de mardi à mercredi, vers 1h30, à proximité du CHU Charles-Nicolle de Rouen, dans le secteur de la maternité. Alertés pour une intervention au sein de l’établissement hospitalier, les policiers sont dépêchés au service des urgences, où ils découvrent un homme installé sur un fauteuil, en attente de soins. Il présente un œil gauche tuméfié et un nez visiblement dévié, consécutifs à une agression violente.
“Penalty !”, criaient-elles en le frappant au visage
La victime, âgée de 40 ans, explique qu’il attendait à l’arrêt de bus situé face à la maternité, lorsqu’il a été pris à partie par trois inconnus – un homme de 21 ans et deux femmes âgées de 23 et 17 ans. Ces derniers, selon ses dires, l’auraient filmé en se moquant de lui, relate une source policière. L’homme leur aurait alors exprimé son mécontentement, ce qui aurait déclenché des représailles à son encontre.
Un témoin de la scène, une femme de 43 ans, a confirmé les faits aux policiers. Elle affirme avoir vu l’un des jeunes effectuer une « balayette » pour faire tomber la victime, pendant que l’une des jeunes femmes lui assénait plusieurs coups de pied au visage. Selon elle, les deux jeunes filles ont crié « pénalty ! » en frappant, dans une mise en scène aussi cruelle que dérangeante.
Un témoin de la scène, une femme de 43 ans, a confirmé les faits aux policiers. Elle affirme avoir vu l’un des jeunes effectuer une « balayette » pour faire tomber la victime, pendant que l’une des jeunes femmes lui assénait plusieurs coups de pied au visage. Selon elle, les deux jeunes filles ont crié « pénalty ! » en frappant, dans une mise en scène aussi cruelle que dérangeante.
Violences volontaires aggravées
Grâce au témoignage et à l’intervention rapide du service de sécurité de l’hôpital, les trois agresseurs présumés ont été rapidement localisés et interpellés. Ils ont été placés en garde à vue. Une enquête est en cours pour violences volontaires en réunion, avec préméditation possible du fait de la captation vidéo.
🔍 Que risque-t-on pour des violences en réunion ?
Les violences volontaires en réunion sont passibles de 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende, peine portée à 7 ans et 100 000 € en cas d’ITT supérieure à 8 jours. Si les faits sont filmés et diffusés, une circonstance aggravante liée à la "captation et diffusion d’images de violences" peut s’ajouter.
Les violences volontaires en réunion sont passibles de 5 ans d’emprisonnement et 75 000 € d’amende, peine portée à 7 ans et 100 000 € en cas d’ITT supérieure à 8 jours. Si les faits sont filmés et diffusés, une circonstance aggravante liée à la "captation et diffusion d’images de violences" peut s’ajouter.