La décision de fermer le site Arlanxeo à Port-Jérôme, en Seine-Maritime, impacte 166 salariés et met en péril des centaines d’emplois indirects. Les élus locaux se disent solidaires et déterminés à accélérer la transition vers une industrie décarbonée.
SOCIAL. Le couperet est tombé ce jeudi : le groupe Arlanxeo annonce la fermeture de son usine de Lillebonne, implantée sur la zone industrielle de Port-Jérôme. Un choc pour les 166 salariés concernés, mais aussi pour tout l’écosystème industriel local.
Soutien total aux salariés
Dans un communiqué commun, les élus de Caux Seine agglo, les maires de Lillebonne et de Port-Jérôme-sur-Seine, les conseillers départementaux de Seine-Maritime et les deux députés du territoire affichent leur soutien total aux salariés. Ils appellent à une mobilisation rapide de tous les leviers disponibles : pouvoirs publics, partenaires sociaux et acteurs économiques.
Ils exigent également un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) exemplaire, et que la dépollution et le démantèlement du site soient intégralement pris en charge par Arlanxeo, conformément à la réglementation.
Ils exigent également un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) exemplaire, et que la dépollution et le démantèlement du site soient intégralement pris en charge par Arlanxeo, conformément à la réglementation.
S'inscrire dans des projets d'envergure
Malgré la « colère et la déception » exprimées, les signataires réaffirment leur stratégie de long terme : investir dans des filières industrielles durables. Ils citent plusieurs projets déjà engagés sur le territoire : Futerro (production de plastique biosourcé), Eastman (recyclage de plastiques complexes) et Air Liquide (hydrogène décarboné).
Ces initiatives illustrent la volonté de bâtir une industrie plus verte, plus résiliente et plus créatrice d’emplois. Elles s’inscrivent dans des projets d’envergure : la Cité de la chimie de demain à Port-Jérôme et la Cité du textile de demain à Bolbec.
Mais les élus préviennent : la réussite de cette transformation nécessitera l’appui actif de l’État, qu’ils appellent à se positionner comme « facilitateur et acteur » face aux freins réglementaires et à la désindustrialisation.
Ces initiatives illustrent la volonté de bâtir une industrie plus verte, plus résiliente et plus créatrice d’emplois. Elles s’inscrivent dans des projets d’envergure : la Cité de la chimie de demain à Port-Jérôme et la Cité du textile de demain à Bolbec.
Mais les élus préviennent : la réussite de cette transformation nécessitera l’appui actif de l’État, qu’ils appellent à se positionner comme « facilitateur et acteur » face aux freins réglementaires et à la désindustrialisation.
Les projets d’avenir dans Caux Seine agglo
• Construire l’industrie décarbonée de demain - Cité de la chimie de demain – Port-Jérôme-sur-Seine : pôle d’innovation et d’accueil d’entreprises dans la chimie durable.
• Cité du textile de demain – Bolbec : relance d’une filière textile autour de matériaux biosourcés et circulaires.
• Futerro : production de plastique PLA (acide polylactique) à partir de ressources végétales.
• Eastman : usine de recyclage de plastiques complexes par dépolymérisation.
• Air Liquide : unité de production d’hydrogène bas-carbone pour l’industrie et la mobilité.
• Cité du textile de demain – Bolbec : relance d’une filière textile autour de matériaux biosourcés et circulaires.
• Futerro : production de plastique PLA (acide polylactique) à partir de ressources végétales.
• Eastman : usine de recyclage de plastiques complexes par dépolymérisation.
• Air Liquide : unité de production d’hydrogène bas-carbone pour l’industrie et la mobilité.