Deux nouveaux sites mégalithiques bretons rejoignent la prestigieuse liste, portant à 26 le nombre de monuments gérés par le CMN classés au patrimoine mondial.

Le Centre des monuments nationaux (CMN) célèbre une nouvelle reconnaissance internationale. Les alignements de Carnac et le site mégalithique de Locmariaquer, tous deux situés dans le Morbihan, ont été inscrits à la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Une distinction qui salue leur valeur universelle exceptionnelle et leur importance archéologique majeure.
Des géants de pierre millénaires désormais protégés
L’inscription concerne les célèbres alignements de Carnac, ensemble unique de plus de 3 000 menhirs dressés sur près de 4 kilomètres, et le site de Locmariaquer, qui comprend la Table des Marchands, le grand menhir brisé — l’un des plus grands au monde — et le tumulus d’Er Grah.
Ces vestiges, datés du Néolithique (vers 4500 à 3000 av. J.-C.), témoignent d’un savoir-faire remarquable des sociétés préhistoriques dans l’art de construire, de vénérer et d’organiser l’espace sacré.
Ces vestiges, datés du Néolithique (vers 4500 à 3000 av. J.-C.), témoignent d’un savoir-faire remarquable des sociétés préhistoriques dans l’art de construire, de vénérer et d’organiser l’espace sacré.
26 sites gérés par le CMN désormais inscrits à l’UNESCO
Avec cette double inscription, le Centre des monuments nationaux conforte sa position de premier gestionnaire français de sites reconnus par l’UNESCO. L’organisme public gère désormais 26 sites classés au patrimoine mondial, répartis sur l’ensemble du territoire.
Parmi eux figurent :
• Le Mont-Saint-Michel,
• La cathédrale Notre-Dame de Chartres,
• La cité fortifiée de Carcassonne,
• La grotte de Font-de-Gaume,
• La Villa Savoye,
• Ou encore les Tours de la cathédrale Notre-Dame de Paris, toujours en cours de restauration.
Parmi eux figurent :
• Le Mont-Saint-Michel,
• La cathédrale Notre-Dame de Chartres,
• La cité fortifiée de Carcassonne,
• La grotte de Font-de-Gaume,
• La Villa Savoye,
• Ou encore les Tours de la cathédrale Notre-Dame de Paris, toujours en cours de restauration.
Un enjeu touristique
Cette inscription renforce la notoriété des mégalithes bretons à l’échelle mondiale. Elle devrait également contribuer à dynamiser l’attractivité touristique de la région Bretagne, tout en rappelant la nécessité de préserver ces monuments fragiles, soumis à l’érosion naturelle et à la pression touristique.
« Cette reconnaissance vient saluer le travail de conservation mené depuis des années et souligne l’importance de transmettre ce patrimoine aux générations futures », souligne le CMN dans un communiqué.
« Cette reconnaissance vient saluer le travail de conservation mené depuis des années et souligne l’importance de transmettre ce patrimoine aux générations futures », souligne le CMN dans un communiqué.